Données d'observations des capture accidentelles de tortues marines sur la cote sud camerounaise
Citation
Ayissi I, Koumbo U (2022). Données d'observations des capture accidentelles de tortues marines sur la cote sud camerounaise. RASTOMA: Réseau des Acteurs et professionnels de la Sauvegarde des Tortues Marines en Afrique Centrale. Occurrence dataset https://doi.org/10.15468/cj7v5r accessed via GBIF.org on 2024-11-09.Description
Données des observations des tortues marines capturées accidentellement par les filets des pêcheurs artisanaux au cours de l'années 2009 sur la côte sud du Cameroun. Les espèces étaient mortes ou vivantes. les espèces retrouvées sont: Dermochelys coriacea, Lepidochelys olivacea, Eretmochelys imbricata et Chelonia mydas.Sampling Description
Study Extent
-Situation géographique Ce projet couvre les arrondissements de Kribi 1 et 2, Lokoundjé et Campo situés dans le département de l’Océan, région du Sud-Cameroun. Ce site de notre se situe à la périphérie de l’UTO (Unité Technique Opérationnelle) de Campo-Ma’an qui englobe l’ancienne Réserve de Campo-Ma’an des villages Londji (N 03°01.855’ ; E 09°57.594’) à Campo-beach (N 02° 22.861’ ; E 09° 49.465’). L’UTO de Campo-Ma’an a été créée le 06 août 1999, par l’Arrêté N° 054/CAB/PM et couvre tout l’arrondissement de Campo, Kribi constitue la principale agglomération et les principaux villages sont Londji, Eboude Mvaé, embouchure Lokoundjé et Mpeh, Grand Batanga, Lolabé, Ebodjé, Bouandjo, Campo ville et Campo Beach. -Flore Le principal écosystème est constitué de forêt littorale de basse et moyenne altitude à Césalpiniacées avec Lophira alata et Saccoglottis gabonensis qui sont des espèces dominantes, la forêt marécageuse à Uapaca spp périodiquement inondée en arrière des mangroves constituées qu’on retrouve aux embouchures des deux principaux cours d’eau de la zone que sont la Lokoundjé et le Nyong avec des espèces comme Rhizophora rasemosa et Pandanus candelabrum en bordure d’estuaire. D’autres plantes marécageuses à l’instar de Nypa fruticans et Pandanus candaladrum sont également dénombrées (Letouzey, 1985). -Faune La faune est constituée des espèces aquatiques représentées par les poissons (les chondrichtyens (requin scie), les crustacés (crabes, crevettes), les mollusques, les amphibiens. Les reptiles sont essentiellement constitués de quatre espèces de tortues marines (Tortue luth, tortue olivâtre, tortue imbriquée et tortue verte) soumises à une pression anthropique élevée (Ayissi 2015), de crocodiles du Nil, de serpents boas et de varans. Les tortues d’eaux douces se rencontrent dans les criques du Nyong et de la Lokoundjé. Les mammifères marins peuplant cette zone sont des petits cétacés (dauphins) à l’instar du dauphin à bosse (Souza teuszii), la baleine à bosse (Megaptera novaeangliae) et le cachalot (Physeter macrocephalus) fréquentant ces eaux littorales en période d’été et des lamantins (Trichechus senegalensis) qui se retrouvent dans les eaux estuariennes du Nyong et de la Lokoundjé (Ayissi et al, 2011). -Climat La climatologie est caractérisée par un climat équatorial guinéen à deux saisons sèches et deux saisons de pluies. La température moyenne est de 26ºC, le minima étant de 25°C et le maxima 28ºC. Tandis que la hauteur des précipitations moyennes oscille entre 2 000 et 3 000 mm. -Pédologie Selon Segalen dans Olivry (1986), les sols de cette région sont des sols jaunes sur roches métamorphiques et éruptives anciennes. On observe parfois à la base de l’horizon jaune des concrétions ferrugineuses passant à des cuirasses de faibles étendues. -Population L’intérieur de cette région est presque vide de population humaine, avec quelques hameaux le long de l’axe Campo-Ebianemeyong. La région est peuplée de populations bantous des groupes Mvaé, Mabéa, Fang, Yassa, Batanga auxquels se rattachent des groupes pygmées très anciens dans la zone. A celle-ci s’ajoutent des populations cosmopolites venant d’autres régions du pays et des pays voisins. Les populations côtières se consacrent surtout à la pêche, mais leurs villages sont devenus des bases des braconniers venant d’ailleurs. Les autres populations pratiquent l’agriculture et surtout la chasse pour la consommation et approvisionner les grands centres de consommation dans les villes voisines. La principale activité est la pêche artisanale et semi-industriel dans les fleuves et ruisseaux et au niveau de la mer. Mais cette activité reste globalement rudimentaire en dehors de quelques expatriés disposant des engins plus sophistiqués. La carte ci-contre indique la zone de collecte.Sampling
Les données by-catch (captures accidentelles des tortues marines) ont été obtenues par une enquête dans les différentes pêcheries de la zone pour évaluer l’impact des pêcheries artisanales sur les tortues marines. L’enquête consistait à interroger 10% de l’effectif des pêcheurs dans chaque pêcherie. Nombreuses informations étaient répertoriées mais celles compilées dans ce rapport concernent uniquement les différentes espèces de tortues marines prises. Les réponses étaient obtenues par l’identification des espèces prises par le pêcheur à partir d’un guide d’identification.Method steps
- Les données by-catch (captures accidentelles des tortues marines) ont été obtenues par une enquête dans les différentes pêcheries de la zone pour évaluer l’impact des pêcheries artisanales sur les tortues marines. L’enquête consistait à interroger 10% de l’effectif des pêcheurs dans chaque pêcherie. Nombreuses informations étaient répertoriées mais celles compilées dans ce rapport concernent uniquement les différentes espèces de tortues marines prises. Les réponses étaient obtenues par l’identification des espèces prises par le pêcheur à partir d’un guide d’identification.
Taxonomic Coverages
Tortues marines de la famille des Cheloniidae et Dermochelyidae.
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Lepidochelys olivaceacommon name: tortue olivâtre rank: species
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Dermochelys coriaceacommon name: tortue luth rank: species
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Chelonia mydascommon name: tortue verte rank: species
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Eretmochelys imbricatacommon name: tortue imbriquée rank: species
Geographic Coverages
Ce projet couvre les arrondissements de Kribi 1 et 2, Lokoundjé et Campo situés dans le département de l’Océan, région du Sud-Cameroun. Ce site de notre se situe à la périphérie de l’UTO (Unité Technique Opérationnelle) de Campo-Ma’an qui englobe l’ancienne Réserve de Campo-Ma’an des villages Londji (N 03°01.855’ ; E 09°57.594’) à Campo-beach (N 02° 22.861’ ; E 09° 49.465’). L’UTO de Campo-Ma’an a été créée le 06 août 1999, par l’Arrêté N° 054/CAB/PM et couvre tout l’arrondissement de Campo, Kribi constitue la principale agglomération et les principaux villages sont Londji, Eboude Mvaé, embouchure Lokoundjé et Mpeh, Grand Batanga, Lolabé, Ebodjé, Bouandjo, Campo ville et Campo Beach.
-Flore
Le principal écosystème est constitué de forêt littorale de basse et moyenne altitude à Césalpiniacées avec Lophira alata et Saccoglottis gabonensis qui sont des espèces dominantes, la forêt marécageuse à Uapaca spp périodiquement inondée en arrière des mangroves constituées qu’on retrouve aux embouchures des deux principaux cours d’eau de la zone que sont la Lokoundjé et le Nyong avec des espèces comme Rhizophora rasemosa et Pandanus candelabrum en bordure d’estuaire. D’autres plantes marécageuses à l’instar de Nypa fruticans et Pandanus candaladrum sont également dénombrées (Letouzey, 1985).
-Faune
La faune est constituée des espèces aquatiques représentées par les poissons (les chondrichtyens (requin scie), les crustacés (crabes, crevettes), les mollusques, les amphibiens. Les reptiles sont essentiellement constitués de quatre espèces de tortues marines (Tortue luth, tortue olivâtre, tortue imbriquée et tortue verte) soumises à une pression anthropique élevée (Ayissi 2015), de crocodiles du Nil, de serpents boas et de varans. Les tortues d’eaux douces se rencontrent dans les criques du Nyong et de la Lokoundjé. Les mammifères marins peuplant cette zone sont des petits cétacés (dauphins) à l’instar du dauphin à bosse (Souza teuszii), la baleine à bosse (Megaptera novaeangliae) et le cachalot (Physeter macrocephalus) fréquentant ces eaux littorales en période d’été et des lamantins (Trichechus senegalensis) qui se retrouvent dans les eaux estuariennes du Nyong et de la Lokoundjé (Ayissi et al, 2011).
-Climat
La climatologie est caractérisée par un climat équatorial guinéen à deux saisons sèches et deux saisons de pluies. La température moyenne est de 26ºC, le minima étant de 25°C et le maxima 28ºC. Tandis que la hauteur des précipitations moyennes oscille entre 2 000 et 3 000 mm.
-Pédologie
Selon Segalen dans Olivry (1986), les sols de cette région sont des sols jaunes sur roches métamorphiques et éruptives anciennes. On observe parfois à la base de l’horizon jaune des concrétions ferrugineuses passant à des cuirasses de faibles étendues.
-Population
L’intérieur de cette région est presque vide de population humaine, avec quelques hameaux le long de l’axe Campo-Ebianemeyong. La région est peuplée de populations bantous des groupes Mvaé, Mabéa, Fang, Yassa, Batanga auxquels se rattachent des groupes pygmées très anciens dans la zone. A celle-ci s’ajoutent des populations cosmopolites venant d’autres régions du pays et des pays voisins.
Les populations côtières se consacrent surtout à la pêche, mais leurs villages sont devenus des bases des braconniers venant d’ailleurs. Les autres populations pratiquent l’agriculture et surtout la chasse pour la consommation et approvisionner les grands centres de consommation dans les villes voisines. La principale activité est la pêche artisanale et semi-industriel dans les fleuves et ruisseaux et au niveau de la mer. Mais cette activité reste globalement rudimentaire en dehors de quelques expatriés disposant des engins plus sophistiqués. La carte ci-contre indique la zone de collecte.
Bibliographic Citations
- Letouzey, R., (1985). Notice de la carte phyto-géographique du Cameroun. 1 :500 000 4/TV ; Domaine de la forêt dense humide toujours verte-groupement 185à 267 ; 95-142. Ayissi, I. Impact de la pêche artisanale sur les tortues marines des herbiers marins du Sud Cameroun : possibilités de conservation. Thèse de Doctorat, Ph.D soutenue à l’Université Abdelmalek Essaadi, Tetouan-Maroc. 152p. Ayissi, Van Waerebeek, Segniagbeto (2011). Exploratory Survey of Cetaceans and their Status in Cameroon. Prepared for: CMS/UNEP Convention for the Conservation of Migratory Species of Wild Animals and The Colombus Zoo Conservation Fund, Ohio. 22p. Olivry, J. C. (1986). Fleuves et Rivières du Cameroun. Thèse d’Etat. MESIRES-ORSTOM. Collection «Monographiques hydrologiques ORSTOM» n° 9. Paris : 733p. -
Contacts
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position: Président national
ASSOCIATION CAMEROUNAISE DE BIOLOGIE MARINE (ACBM)
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