DENOMBREMENT SIMULTANE ET SYNCRONISE DES OISEAUX D’EAU MIGRATEURS AU TOGO
Citation
Radji R P, AKPENE K (2018). DENOMBREMENT SIMULTANE ET SYNCRONISE DES OISEAUX D’EAU MIGRATEURS AU TOGO. Version 1.5. Direction des Ressources Forestières (DRF). Occurrence dataset https://doi.org/10.15468/ibw5v5 accessed via GBIF.org on 2024-12-15.Description
Le Togo est un pays d’Afrique de l’Ouest limité à l’Est par le Bénin, à l’Ouest par le Ghana, au Nord par le Burkina-Faso et au sud par l’Océan Atlantique. Il est compris entre les latitudes 6° 06’ Sud et 11° 08’ Nord et les longitudes 0° 09’ Ouest et 1° 49’ Est avec une superficie de 56.600 km2. Cette configuration géographique lui confère une gradation climatique favorisée par l’existence d’importantes zones humides estimées à 2210 km2. En l’absence quasi-totale de leur plan de gestion, leur dégradation s’est accentuée au fils des années au risque d’entrainer à terme leur disparition si des mesures adéquates ne sont pas prises. Le Togo, Partie à un certain nombre de traités et accords relatifs à l’environnement et aux ressources forestières notamment à l’accord sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs (AEWA) a pris l’engagement d’enclencher le processus de gestion des zones humides du pays notamment les zones humides des bassins du Mono, du Zio et de Haho. Dans cette dynamique, la direction des ressources forestières participe annuellement aux recensements des oiseaux d’eau migrateurs. C’est dans ce contexte que cette opération de dénombrement s’est effectuée le 21 janvier 2016 grâce à l’appui de Wetlantlands International avec pour objectif de contribuer à l’actualisation de données mondiales de ces espèces. L’opération s’est déroulée uniquement au niveau des zones humides du littoral. Au point de vue approche méthodologique, le travail a été fait en trois phases. - La première phase a consisté en une mission effectuée sur le terrain au cours de laquelle il a été procédé à l’identification des sites devant faire l’objet de décompte. - La deuxième phase est axée sur le recensement des oiseaux d’eau sur les différents sites ; et - La troisième phase est le rapportage prenant en compte l’ensemble des activités menées, les analyses technique et scientifique portant sur la notification et le suivi des espèces phares sur les sites. II - OBJECTIF 1.1 Objectif global Il s’agit de contribuer à la mise à jour de la Base de Données Internationales de Comptage (IWC) d’oiseaux d’eau. 1.2 Objectifs spécifiques A travers cette opération, il a été question de : Collecter les informations relatives aux caractéristiques écologiques des sites de décompte cibles; Conduire les recensements des oiseaux d’eau en janvier 2016. II- METHODOLOGIE DE TRAVAIL ET MATERIEL UTILISE 2.1 Méthodologie de travail Dans le cadre de cette opération, une équipe a été mise en place pour une visite prospective des sites. Il s’agit d’un spécialiste de faune et d’un spécialiste en gestion des zones humides et d’un biologiste environnementaliste. Ceux-ci se sont rendus sur le terrain pour un pré-dénombrement. Cette étape a permis de faire l’inventaire qualitatif afin de s’assurer de la présence ou non des oiseaux d’eau migrateurs, objet de la mission et d’avoir une idée sur les caractéristiques écologiques des sites. Les résultats de ce pré-dénombrement ont conduit à la constitution de six équipes multidisciplinaires pour couvrir les six sites retenus. Il s’agit de biologistes, d’environnementalistes, de spécialistes en aménagement de la faune, de spécialistes en zone humide et de spécialistes en gestion des ressources forestières. Le dénombrement proprement dit a été effectué le 21 janvier 2016 avec la participation des acteurs indiqués dans le tableau I en annexe. Les intéressés se sont rendus dans les limites des zones ciblées pour compter les oiseaux. 2.2 Matériel utilisé La mise en œuvre des activités a nécessité les moyens ci-après: - Un véhicule 4 x 4 ; - Douze motos ; - Deux appareils de Système de Positionnement Géographique (GPS) pour la prise des coordonnées des sites lors de la visite prospective ; - Kits de terrain (Bloc note; fiches de terrain, écritoires etc.…) pour la collecte des informations; - Trois appareils photos pour la prise des images ; - Six paires de jumelles pour l’observation et l’identification des oiseaux ; - Cinq guides de terrain pour l’identification des espèces (les oiseaux de l’Ouest africain, les limicoles : comment les reconnaître et Birds of Southern Africa); - Trois ordinateurs portables pour la compilation et le traitement des données ainsi que pour le rapportage. III - RESULTATS 3. 1 Recensement général des oiseaux Le tableau II en excel annexé au présent rapport présente la synthèse des résultats du dénombrement effectué le 21 janvier 2016 au Togo. 3.2 Commentaire Au total six (06) sites de décompte ont été explorés dans le cadre de cette opération de dénombrement des oiseaux d’eau à cause des moyens insuffisants. Tous ces sites sont localisés au niveau des zones humides du Littoral. Il s’agit de deux sites au niveau de la lagune de Bè, du site du retenu d’eau de l’Université de Lomé, d’Agbalépédogan, de l’ancien Wharf et ses environs et de la mare Togo 2000. L’analyse des données de décompte indiquée dans le tableau II, montre une diversité des espèces au niveau des six sites. L’un des faits marquant de cette opération est la diversité importante observée au niveau du lac artificiel d’Agbalépédogan (LAA) où ont été dénombrées 19 espèces avec un effectif total de 150 individus.CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS La participation du Togo aux décomptes des oiseaux d’eau, année 2016 prouve l’attachement du pays non seulement aux objectifs de l’accord sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique Eurasie (AEWA) mais également sa volonté à partager ses expériences avec les autres pays, Parties à cet accord en produisant des informations pour contribuer à l’actualisation de la base de données de comptages internationaux d’oiseaux (IWC). Dans cette dynamique, notre pays est toujours disposé à participer aux opérations de dénombrement pour les saisons à venir en prenant en compte les zones humiques importantes pour la conservation des oiseaux d’eau. Pour couvrir toute l’étendue du territoire national, il y a nécessité que les moyens alloués pour cette opération soient conséquents. Les observations sur le terrain indiquent une dégradation avancée des écosystèmes des zones humides du littoral et il y a nécessité d’inverser cette tendance pour assurer le cycle biologique des espèces à travers un vaste projet de restauration des sites concernés. A ce titre, le Togo a entamé un processus d’élaboration des plans de gestion des zones humides du littoral. Il est à noter que les principales activités de menaces sont entre autres la pollution de tout genre.
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